La lettre du 9 juillet : l’usage « guerrier » de Twitter par les adolescents

Du côté des médias sociaux

Avec le développement des métiers liés aux médias sociaux, on parle beaucoup de bonnes pratiques et de guidelines à suivre pour avoir une présence sinon optimale, du moins agréable, sur ces médias. Le community manager notamment, doit résister à la tentation de comportements « spammy » (relevant du spam) qui donneraient plus de visibilité à sa marque mais risqueraient de provoquer l’agacement. Ces pratiques, en usage chez les professionnels du métier, sont également suivies par ceux qui y sont pour le plaisir. Pourtant, à l’opposé du spectre, les pratiques sont radicalement différentes : les adolescents sont dans la course ouverte au nombre de followers et sont prêts à n’importe quoi pour cela. Ces adolescents arrivant dans le métier d’ici quelques années, le visage du community management va-t-il radicalement changer ?

En attendant, la tendance est plutôt à éviter les importuns qui ont un comportement agressif en terme de recrutement de fans/followers etc. Cyroul nous invite à une diététique   sur les médias sociaux pour ne pas subir, sur ses profils personnels, les opportunistes qui tentent de reproduire sur le web social les techniques « black hat » du SEO. Il est entendu qu’il appartient bien sûr à chacun d’accepter ou non ce genre de comportement.

Sur le grand réseau mondial

Google annonçait cette semaine la fermeture de iGoogle, sa page d’accueil personnalisée. A cette occasion, un internaute a réalisé un « cimetière Google » montrant tous les produits interrompus par la firme au cours de ces dernières années, dont le très regretté Google Wave.

Dans une perspective un peu plus large, on s’interroge beaucoup aujourd’hui sur le rôle du numérique et la façon dont il transforme à la fois l’individu et la société. Très souvent, le numérique est pointé comme la source des problèmes de notre temps. Ni boîte de Pandore, ni tout à fait innocent, le numérique transforme nos usages en bien comme en mal, et ce sont ces changements qu’il s’agit de cartographier.

Au début du XXe siècle, le paléontologue et théologien Teilhard de Chardin formulait le rêve de la noosphère, intelligence collective mondiale unissant tous les esprit, et concept qui a été abondamment cité pour décrire des phénomènes d’intelligence collaborative sur le web. D’après Wired, la curation, en tant que mécanisme global de sélection et de tri, donnerait naissance à un cerveau global capable de procéder à des opérations à l’échelle mondiale. L’idée est assurément à prendre avec des pincettes, mais elle est conceptuellement intéressante.

Au royaume de la data

Le parti pris de Google pour traiter les problèmes a toujours été de développer la technologie appropriée, imaginant des solutions et algorithmes capables de travailler sur des volumes astronomiques de données. Leur dernière expérimentation consistait à mettre en réseau le nombre époustouflant de 16 000 processeurs qui ont appris à… reconnaître des chats sur YouTube. Au-delà de l’exercice fascinant, l’intelligence artificielle cherche ici à aller plus loin dans la compréhension des données telles qu’elles sont appréhendées par les humains, pour à terme, réduire par exemple la surcharge informationnelle des humains et assister l’humain très largement dans sa tâche.

Dans la tâche de synthétiser visuellement un nombre important de données, le treemap est une forme de visualisation qui permet de représenter plusieurs niveaux d’information : voici par exemple un treemap du bugdet 2012, où sont détaillés les différents postes et sous postes de budget :

Cliquer sur l’image pour la voir en entier.

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